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L'Oie Plate : L'Observatoire Indépendant de l'Édition Pour Les Auteurs Très Exigeants

L'Oie Plate :

L'Observatoire Indépendant de l'Édition

Pour Les Auteurs Très Exigeants

Conseils express pour chercher à publier

Préparer son tapuscrit

Évitez la précipitation, reprenez et finalisez votre manuscrit au format standard, recherchez des avis argumentés dans l'entourage, réalisez des copies, rédigez le canevas de la lettre ou du courriel d'accompagnement, éventuellement protégez vos droits (pour plus de précisions lisez voir ici)

Rechercher un éditeur : Quelle stratégie de recherche ?

1 -– Les rencontres littéraires avec des écrivains publiés et qui connaissent des éditeurs, des directeurs littéraires ou de collections. Ils peuvent vous aiguiller vers certains, voire vous donner une recommandation, mais c'est rare et il faut que la relation soit déjà établie et consolidée. On les rencontre lors des séances de signature dans les librairies ou les salons du livre, lors de lectures publiques, entretins, colloques... Ils peuvent vous donner des adresses, des pistes, vous suggérer ou vous déconseiller telle ou telle maison d'édition en fonction de ce qu'il ont lu de votre œuvre ou de ce que vous leur en dîtes et de leur perception propre du monde de l'édition.

2 -– Les rencontres avec des éditeurs présents dans les salons du livre. Mais n'oubliez pas qu'un éditeur présent dans un salon est avant tout là pour vendre ses livres et sachez de le guide SAFÊLIVRE (Voir la fiche) signale que seuls 80 % des salons sont d'abord des salons d'auteurs en dédicace où les éditeurs ne sont pas ou peu présents.

3 -– L'avis de votre libraire habituel. Il connaît assez bien les éditeurs des grands groupes ou affiliés à un grand diffuseur car il vend régulièrement leurs livres. En revanche, il connaît très mal tous les autres, en particulier tous les éditeurs indépendants ou atypiques.
Ces trois stratégies sont dîtes de longue haleine. Elles peuvent être menées en permanence en même temps que l'une ou l'autre des suivantes. Elles aboutissent à une connaissance fine et pointue des secteurs qui vous concernent.
4 -– La fréquentation des bibliothèques. Spécialistes des livres, les bibliothécaires peuvent vous donner des indications précieuses sur la manière dont ils perçoivent les maisons d'édition ; l'absence d'un éditeur dans le fonds constitue aussi une indication sur sa notoriété. Et puis, la bibliothèque est mine d'or pour appréhender les contenus des livres et les styles des écrivains, la forme et la qualité des livres publiés par telle ou telle maison.

5 -– Les pages jaunes ou les listes d'adresses. C'est à éviter sauf si pour une bonne raison (histoire locale par exemple) vous souhaitez un éditeur de grande proximité. Pensez ensuite à vérifier et compléter par Internet.

6 -– La recherche avec des guides spécialisés. Il en existe 2 : L’Annuaire de Livre- Hebdo (1 200 éditeurs, 190 pages A4, 69 €), Le Guide A l'Usage Des Auteurs Cherchant un Éditeur (AUDACE, 1 120 éditeurs, 624 pages A4, 59 €). Ces guides sont des outils professionnels. Ils font gagner un temps précieux mais coûtent un peu d'argent. Ils vous permettent de cibler au mieux les maisons à contacter en évitant les erreurs d'aiguillage, en ayant les noms des responsables éditoriaux, des information sur la manière dont les ouvrages sont diffusés... et beaucoup plus en ce qui concerne AUDACE (Voir la fiche).

7 -– La recherche sur Internet. A l'inverse, celle-ci ne coûte rien mais prend du temps car se contenter d'une recherche succincte (coordonnées) peut vous conduire à des bévues ou à des pièges dont vous aurez bien du mal à vous dépêtrer ensuite.
Si vous tapez « Editeurs de poésie » sur Google vous obtiendrez prés de 2 millions de réponses et 7 millions pour « Editeurs de roman ».. Évitez systématiquement tous les éditeurs qui se retrouvent dans les « frames » (colonnes de droite ou de gauche de la page Google) ou en publicité. C'est toujours des industriels du compte d'auteur. Ils chassent le pigeon !

L'analyse d'un site éditeur est un impératif absolu pour mettre le maximum de chances de votre côté. Elle peut prendre plus d'une heure pour produire une fiche synthétique approfondie. Ses éléments serviront aussi pour une personnalisation discrète de la lettre d'accompagnement.

L'analyse du site démarre sur la recherche de la politique éditoriale ou de la profession de foi de l'éditeur (absente, c'est un élément négatif : l'éditeur s'intéresse plus à la clientèle (les acheteurs) que des fournisseurs de nouveaux textes (les auteurs actuels). Méfiez-vous d'un éditeur qui annonce vouloir surtout donner une chance aux jeunes auteurs et qu'en outre son catalogue est très important.
Repérez dans la présentation les données pertinentes (ce qui à du sens par opposition à du bla-bla type considération générales ou vagues ;

La recherche se poursuit par le repérage des coordonnées et, si elles existent, des conditions de soumission des textes.

Puis le gros morceau consiste à analyser sommairement le catalogue dans son ensemble afin d'avoir une idée sur le nombre de titres et la capacité de production. Il est inutile de poursuivre l'étude de l'éditeur si le profil de ses livres ne semblent pas comporter un minimum d'adéquation avec vos textes, vos idées. Dans le cas contraire, étudiez de façon plus détaillée les livres correspondant au genre de votre manuscrit (repérer les nouveautés, les variations de la production de nouveautés d'une année sur l'autre, la présence de traductions, d'auteurs connus ou « maison », la présentation professionnelle des livres (ISBN, année de parution, pages, prix, résumé, présentation de l'auteur).

Vous pouvez compléter l'analyse en regardant sur Facebook la notoriété des auteurs publiés, en lisant les articles consacrés à la maison et à ses livres par les médias, en évaluant sur les sites dédiés aux entreprises la solidité financière de la société. Tous ses compléments risquent de multiplier par 2 ou 3 le temps passé sur un éditeur. Pour terminer, classez les maisons analysées en 3 paquets (à contacter d'abord ; à contacter plus tard ; ne pas contacter ; compte d'auteur et assimilé).

Dans la première et la seconde phase de recherche, ne jamais contacter un éditeur qui vous semble faire du C/A ou donner suite à une offre de ce type.

Comment contacter ?

1 -– Arrosez seulement les éditeurs qui acceptent les manuscrits sous forme numérique. C'est la solution de facilité, parce qu'économique. L'échec est garanti et le naïf à l'ego surdimensionné finira au mieux catalogué « amateur sans intérêt » au pire plumé entre les griffes d'un éditeur à C/A abusif.

2 -– Contactez les éditeurs un après l'autre : ça risque de prendre des lustres compte tenu des délais de réponse de certaines maisons sauf si vous avec une recommandation de grande qualité.

4 -– Faites de forcing pour remettre votre manuscrit (ou votre dossier) à un éditeur lors d'une rencontre littéraire ou d'un salon. Sauf pour les illustrateurs, les auteurs de BD ou de projets documentaires, vous risquez de vous faire éconduire ou de vous retrouver dans les pattes d'un éditeur à C/A tout miel et tout sucre devant un futur gogo.

4 -– Expédiez votre manuscrit ou votre dossier en une ou plusieurs vagues aux éditeurs que vous avez sélectionnés. C'est la solution la plus pertinente.

5 – Organisez vos contacts de façon à suivre vos envois et optimiser vos relances sans commettre d'impair (voir un exemple possible d'un tableau de suivi)

En cas de succès !
1 -– Évaluez l'offre avant de vous engager (Lisez ce qui est dit ici)

 

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